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4 excuses qui vous empêchent de lancer votre activité de freelance

Rédigé par Diana MAKHKAMOVA | 16/11/20 16:08

Qu’il s’agisse de se lancer en tant qu’indépendant ou développer votre activité, il est très courant de se confronter à ses croyances limitantes et trouver un tas d’excuses pour ne pas agir en remettant au lendemain. On vous présente dans cet article les 4 excuses les plus courantes qui vous freinent et comment vous en débarrasser. 

 

 1. J’attends le bon moment 

C’est probablement l’une des pires excuses pour ne pas démarrer votre activité. Pourquoi ? Parce que le bon moment n’existe pas tout simplement. Il y aura toujours quelque chose pour vous faire douter : pas assez d’argent, pas de compétences, pas d’idées. Le risque d’attendre c’est de ne jamais commencer et de s’en mordre les doigts dans quelques années. 

 

Le bon moment c’est maintenant. Cela ne signifie pas qu’il ne faut se poser aucune question ni prendre de précautions. Se lancer maintenant signifie définir vos objectifs et établir un plan d’action avec des dates limites pour les atteindre. En vous fixant des délais, vous évitez la procrastination et l’attente d’un bon moment qui n’existera jamais. 

 

2. Je n’ai pas le temps 

Dans un monde où tout s’accélère et où les sollicitations peuvent se compter par centaines, l’excuse « je n’ai pas le temps » est certainement la plus répandue. En réalité, elle devrait être remplacée par « ce n’est pas une priorité pour moi en ce moment ». En effet, nous avons tous le même nombre d’heures dans une journée, tout dépend à quoi on choisit de les dédier. 

 

Qu’elle soit consciente ou non, derrière l’excuse « je n’ai pas le temps » peuvent se cacher des peurs ou tout simplement le manque d’envie. Quoi qu’il en soit, soyez bienveillants envers vous-même. C’est parfaitement sain d’avoir peur et de douter. Cela peut vous donner des indications précieuses sur les réelles raisons qui vous poussent à procrastiner. 

 

Réfléchissez à la dernière fois où vous avez estimé ne pas avoir le temps et demandez-vous comment pourriez-vous en libérer pour vous lancer dans votre projet ? 

 

3. Je ne sais pas par où commencer 

La bonne - ou mauvaise - nouvelle c’est qu’il n’existe pas de guide ou de mode d’emploi pour démarrer votre aventure d’indépendant. Personne ne sait donc vraiment de quelle manière s’y prendre. L’excuse de ne pas savoir par où commencer vient souvent de l’impression d’être tout en bas d’une montagne qu’il faut gravir. C’est décourageant. Plutôt que d’imaginer son projet comme une montagne, voyez cela plutôt comme un escalier que vous montez marche après marche. Écrivez toutes les actions que vous pourriez mettre en place dès aujourd’hui. Par exemple, choisir votre statut, faire les démarches administratives, appeler l’Urssaf, etc. Déterminez ensuite des priorités pour les semaines à venir. Vous y verrez tout de suite beaucoup plus clair. Le premier pas est le plus difficile, mais une fois lancé personne ne pourra plus vous arrêter.

 

4. J’ai peur d’échouer 

Le statut de freelance peut faire peur à bien des égards et c’est tout à fait légitime de redouter que cela ne fonctionne pas. Dans la société française, l’échec est souvent diabolisé et vécu comme une honte. À l’inverse, nos voisins outre Atlantique, plébiscitent l’échec qui fait partie intégrante du parcours d’un entrepreneur. L’échec n’est pas vécu comme un drame, mais au contraire comme un moyen de grandir, de tirer des leçons et de s’ouvrir à de nouvelles opportunités. 

 

Comment se débarrasser de la peur de l’échec ? Aucune recette miracle n’existe, mais voici quelques questionnements qui pourraient vous aider. 

Repensez à toutes les situations dans votre vie où vous avez eu le sentiment de vivre un échec et demandez-vous si aujourd’hui avec le recul s’en était vraiment un ? Qu’avez-vous appris de vos erreurs par le passé et quelles opportunités se sont-elles présentées suite à ces erreurs ? 

Le cerveau humain a souvent tendance à se concentrer sur le négatif et à créer des scénarios improbables qui ont très peu de chance de se produire. Listez tout ce qui pourrait vous arriver de pire, cela vous aidera sûrement à relativiser. 

 

Comme tout nouveau projet, éliminer les excuses et arrêter l’auto-sabotage est un processus qui peut prendre du temps. La première étape est de prendre conscience des excuses dont vous avez besoin de vous débarrasser. Soyez indulgents envers vous-même et commencez par une petite action.