Dans l’imaginaire collectif, le freelancing IT est souvent perçu comme la voie royale vers la liberté professionnelle :
🖥️ travailler d’où on veut,
🤝 choisir ses clients,
💼 multiplier les missions variées,
💰 et fixer soi-même ses tarifs.
Mais le contexte a changé. Le marché tech traverse des zones de turbulences :
- ralentissement des levées de fonds,
- gel partiel des embauches dans certaines grandes boîtes tech,
- rationalisation budgétaire dans de nombreuses DSI,
- inflation, incertitudes économiques, changements réglementaires…
Résultat : le marché est plus exigeant. Les entreprises recrutent moins, mais mieux. Les missions sont là, mais pas à n’importe quelles conditions. Et les freelances IT doivent désormais se différencier, se structurer et sécuriser leur activité pour tirer leur épingle du jeu.
Alors face à cette réalité, une question se pose légitimement :
🎯 Est-ce encore le bon moment pour se lancer en freelance dans l’IT ? Ou pour continuer à exercer sereinement dans ce modèle en 2025 ?
Depuis 2023, le secteur IT a connu des remous importants : ralentissement des projets digitaux non prioritaires, gel des recrutements dans certaines grandes structures, quête de rentabilité dans les startups.
Sur le papier, ça ressemble à un marché sous tension.
Mais dans les faits, l’IT reste un pilier stratégique pour toutes les organisations.
Et qui dit stratégie, dit besoin de talents… notamment en freelance.
Les entreprises recherchent agilité et expertise pointue. Le freelance IT coche toutes les cases : autonomie, flexibilité, compétences spécifiques. Le nombre de freelances IT continue même d’augmenter, preuve d’un modèle toujours attractif.
On estime qu'en 2025, la France comptera environ 1,5 million de freelances, une augmentation de 12 % par rapport aux années précédentes. Cette montée en puissance du freelancing est favorisée par la recherche de flexibilité, tant du côté des entreprises que des travailleurs indépendants.
Mais ce marché est devenu plus sélectif .
Ce que l’on constate :
➡️ Le freelancing IT se professionnalise. Le client final veut du concret, du résultat, de l’efficacité.
Tu ne peux plus “juste” être bon techniquement : tu dois te positionner clairement, savoir vendre ta valeur et inspirer confiance.
Tu dois t’adapter à un marché plus tendu, mais aussi plus mature et structuré.
Le réseau, le personal branding et la spécialisation sont devenus des leviers essentiels pour rester visible, crédible et attractif.
Face aux incertitudes économiques, certaines entreprises ralentissent.
Mais d’autres accélèrent leur transformation digitale, externalisent des expertises et cherchent des profils en freelance pour aller vite sans s’engager sur le long terme.
Et ce sont précisément ces entreprises-là qui créent les meilleures opportunités pour les indépendants IT.
🚀 En 2025, plusieurs tendances de fond continuent de jouer en faveur des freelances :
Malgré un marché plus sélectif, certaines compétences restent très recherchées :
🛠️ Tech & Dev :
Développeurs back-end (Java, Go, Node.js)
Experts DevOps / Cloud (AWS, Azure, GCP, Kubernetes)
Ingénieurs CI/CD, SRE
Spécialistes API, microservices
🔒 Cybersécurité :
Auditeurs, pentesters, responsables SSI
Ingénieurs sécurité cloud
📊 Data & IA :
Data Engineers, Data Scientists, MLOps
Architectes Data Lake, modélisation prédictive
📦 ERP & Intégration :
Intégrateurs SAP, Salesforce, Dynamics 365
Développeurs RPA (UiPath, Power Automate)
🧠 Pilotage projet & stratégie :
Product Owners, PMs agiles, Scrum Masters expérimentés
Consultants transformation digitale / DevSecOps
💡 En résumé : plus tu es spécialisé, senior, ou orienté "impact business", plus tu es visible et attractif.
Sur les forums et réseaux spécialisés, plusieurs développeurs dénoncent la publication récurrente d'offres d'emploi non pourvues, donnant une illusion de pénurie de talents alors que certaines entreprises ne recrutent pas réellement. Cette pratique complique la lecture du marché.
Par ailleurs, avec un nombre croissant de freelances en IT, la concurrence pour décrocher des missions devient plus rude. Ceux qui disposent d'un réseau solide et d’une expertise recherchée s’en sortent mieux que ceux qui peinent à se positionner sur un marché ultra-compétitif.
Tu maîtrises une stack bien identifiée (Java, DevOps, Data…), tu as déjà mené plusieurs projets, et tu es capable d’être autonome rapidement.
Les clients n’ont pas le temps de former : ils veulent des freelances opérationnels dès la semaine 1.
Tu as gardé de bons contacts de tes anciens jobs ? Tu es actif sur LinkedIn ? Tu es visible sur Malt ou une plateforme de niche ?
Bonne nouvelle : tu n’auras pas besoin de démarcher dans le vide. Ton premier client est peut-être déjà dans ton cercle.
Tu sais écouter, cadrer, conseiller, challenger un brief technique.
Tu n’es pas juste un “exécutant du code”. Et c’est exactement ce que recherchent les entreprises aujourd’hui.
Tu cherches plus de sens, plus de flexibilité, plus de contrôle sur tes missions et ton rythme de vie.
Tu viens de finir une formation ? Tu es “fullstack junior” ? Tu n’as pas encore de retours clients ni de portfolio ?
Le marché freelance actuel est moins indulgent avec les profils trop juniors ou trop généralistes.
Mieux vaut :
→ Gagner 1 ou 2 ans d’expérience en CDI,
→ Te spécialiser sur un domaine porteur,
→ Construire un premier réseau solide.
Le freelancing, c’est 70 % d’expertise, 30 % de posture commerciale.
Tu dois savoir :
te positionner (valeur, offre),
te vendre (pitch, profil LinkedIn, plateforme),
négocier (TJM, livrables, délais),
entretenir ta visibilité.
💡 Si c’est un frein, envisage une solution comme le portage salarial, qui te permet de bénéficier de missions via une structure et d’un accompagnement sur ton positionnement pro.
Freelance = revenus irréguliers, périodes creuses, stress des débuts.
👉 Si tu n’as ni trésorerie, ni visibilité, ni tolérance à l’incertitude… ce n’est pas forcément le bon moment.
Attends d’avoir une base solide (économique, technique, mentale), ou sécurise ton lancement via un filet de sécurité comme le portage salarial.
Avant de prospecter, positionne-toi avec méthode :
Quels types de clients as-tu envie de cibler (startups, PME, grands comptes, agences) ?
Quelles missions sont réellement demandées dans ta techno ?
Quel est le TJM moyen dans ton domaine, dans ta région, pour ton niveau ?
Ton statut juridique influence :
ton imposition,
ta capacité à facturer gros,
ta sécurité sociale,
et ton temps disponible (paperasse, compta, relances…).
🔹 Microentreprise → simple et rapide, idéal pour démarrer.
🔹 SASU / EURL → plus de possibilités, mais plus de gestion.
🔹 Portage salarial → parfait si tu veux te concentrer sur les missions tout en sécurisant ton quotidien (mutuelle, retraite, salaire régulier, accompagnement personnalisé).
🧰 3. Structure ton écosystème (outils, process, visibilité)
🧾 Côté administratif :
Freebe, Indy, Shine, Tiime pour automatiser compta & déclarations
Contrats types (CGV, devis, clauses de pénalité)
📢 Côté visibilité :
LinkedIn optimisé (TJM, stack, mission idéale)
Portfolio technique (GitHub, Notion, site vitrine)
Plateformes de mission (Malt, Comet, Kicklox, Talent.io…)
Le marché freelance IT valorise les profils qui :
maîtrisent les dernières technos,
comprennent les enjeux business,
savent se vendre et négocier.
🚀 Ressources clés
Formations CPF éligibles pour freelances
Coaching freelance (ex : Freelance Shaker, LiveMentor, Port-Up…)
L’illusion du “freelance libre et seul” peut vite virer à l’épuisement.
✅ Rejoins un collectif tech
✅ Intègre un espace de coworking
✅ Participe à des meet-ups, salons, hackathons
✅ Ou… rejoins une structure qui t’accompagne vraiment
👉 C’est là que le portage salarial prend tout son sens :
Tu bénéficies d’un accompagnement pro (coaching, relecture de devis, conseil carrière)
Tu peux accéder à des formations prises en charge
Tu as un réseau interne de consultants tech avec qui échanger
Tu envisages de te lancer ou de te repositionner en tant que freelance IT ?
Tu veux sécuriser ton activité sans sacrifier ta liberté ?
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