Zoom sur le freelancing au féminin
Face aux évolutions et aux nouveaux défis posés par le contexte actuel de la Covid-19, de plus en plus de consultants sautent le pas du freelancing. L’évolution du régime fiscal du régime autoentrepreneur en 2018, la démocratisation du télétravail et la volonté d’un emploi du temps plus flexible ont favorisé le développement du freelancing. Dans cet article, nous nous intéressons plus particulièrement aux femmes freelances : quelle est leur place dans le milieu du freelancing ? Quelles sont leurs motivations ?
Quels sont les métiers exercés en freelance par les femmes ?
Les femmes sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans l’aventure freelancing. Selon les statistiques de l’étude menée en 2019 par Malt, 46 % des freelances inscrits sur la plateforme sont des femmes contre 40 % en 2017. En 2018 les chiffres de l’étude menée par la plateforme Creads montrent que 43 % des freelances étaient des femmes.
Les femmes freelances occupent majoritairement les métiers de la communication (62 %), notamment les postes de Social Media Manager et de rédacteur. Dans le domaine créatif, elles sont quasiment à égalité avec les hommes et occupent 48 % des postes de graphistes et de photographes. Les femmes occupent cependant une part plus minoritaire dans le domaine de la Tech et représentent 8 % des développeurs, Data Scientists et administrateurs systèmes.
À noter que les écarts de rémunération entre hommes et femmes freelances sont aussi présents que dans le monde du salariat. En moyenne, le tarif journalier des femmes freelances est 18 % inférieur à celui des hommes. Cet écart de revenus est à nuancer, car il s’explique en partie par la place qu’occupent les hommes freelances dans le milieu de la Tech, un milieu très rémunérateur.
Quelles sont les motivations des femmes freelances ?
Plusieurs facteurs ont été déterminants dans le choix des femmes à sauter le pas du freelancing :
La liberté et la flexibilité du statut
On retrouve ici un facteur commun autant aux hommes qu’aux femmes freelances. En effet, ce statut permet aux femmes une plus grande autonomie et flexibilité dans l’emploi du temps que le statut de salarié. Les femmes freelances indiquent avoir sauté le pas du freelancing pour retrouver plus de liberté, pour gérer leurs horaires comme elles l’entendent et développer leurs compétences afin de progresser toujours plus dans leur poste.
L’équilibre vie pro et perso
Une grande part des femmes freelances indiquent que l’équilibre vie pro et perso a eu un impact fondamental sur leur décision de se mettre en freelance. En effet, 16 % des femmes freelances contre 3 % des hommes indiquent que leur vie de famille a affecté leur temps de travail, et ce jusqu’à motiver un changement de statut. Elles sont plus épanouies en freelance et n’ont plus besoin de choisir entre leur activité professionnelle et leur vie privée.
La maternité
Nombreuses sont les femmes qui, à leur retour de congé maternité en tant que salariée ont repris leur poste, mais ne sont plus retrouvées en phase avec leur entreprise ou le mode de fonctionnement du statut de salariée. En effet, certaines n’ont pas retrouvé le poste qu’elles avaient laissé ou ne se trouvaient plus en phase avec celui-ci. Pour ces raisons, la maternité a motivé le besoin de changer de statut et de se mettre en freelance.
Si le statut de freelance a permis à certaines femmes de se sentir libérées de leurs anciennes obligations professionnelles et d’être plus en accord avec leurs ambitions personnelles, nombreuses sont celles pour qui le statut de freelance cristallise encore trop d’insécurités. L’absence de congés payés, un congé maternité moins avantageux que celui d’une salariée ou encore le sentiment de précarité induit par le statut d’autoentrepreneur sont autant de freins qui ont motivé certaines femmes à se tourner vers une solution qui leur garantissait plus de sécurité et de stabilité : le portage salarial et le statut de salariée-portée.
Le portage salarial, solution idéale pour combiner indépendance et sécurité
Les femmes freelances apprécient ce gain de liberté et travailler à leur propre rythme de travail. En revanche, elles recherchent également une certaine stabilité dans leur statut, sans avoir à faire de compromis sur l’autonomie permise par le freelancing. 40 % des salariés portés sont des femmes et pour elles, cette solution répond positivement à leurs attentes. L’étude réalisée en 2019 est à lire ici.
En outre, le portage salarial présente peu de risques en permettant aux freelances de bénéficier du salariat et des avantages associés : couverture sociale, indemnités chômage, cotisation retraite, prévoyance, droit à la formation, mutuelle d’entreprise. Ces avantages offrent un vrai filet de sécurité aux freelances pour leur permettre de développer leurs compétences au service de leur propre activité professionnelle.
Pour les femmes freelances, le portage salarial leur permet en outre de déléguer la gestion de leur entreprise. En effet, les démarches administratives et fiscales relatives à l’entreprise (élaboration du contrat commercial, facturation, paiement des cotisations sociales, fiches de paie et versements de salaire) sont assurées par la société de portage salarial, ce qui leur permet de se consacrer exclusivement à leur cœur de métier.
Conclusion
Le contexte actuel lié à la pandémie de Covid-19 et la démocratisation du télétravail encouragent les salariés à sauter le pas du freelancing. Nombreux sont ceux à le faire, sans sacrifier le filet de sécurité lié au salariat. Plus particulièrement, pour les femmes freelances, le portage salarial permet de bénéficier d’un accompagnement juridique et humain dans leur activité professionnelle, tout en accédant à un réseau plus large et des clients potentiels. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur notre offre de portage salarial !

A propos de Ludivine Mazzotti
Rédactrice Web et Consultante Freelance en référencement, je rédige et j’optimise les contenus éditoriaux pour le web. J’aime écrire sur le sujet du freelancing pour accompagner les indépendants à atteindre leurs objectifs.