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Freelance : faut-il passer le cap ?

Aujourd'hui, le marché de l'emploi fait face à de profondes mutations. Nombreux sont les salariés à questionner leur avenir professionnel, particulièrement s'ils sont issus des nouvelles générations et désireux d'une plus grande liberté au quotidien. L'essor d'Internet et du télétravail ouvre de nouvelles perspectives : le travail indépendant devient, pour beaucoup, synonyme de bien-être et d'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Devenir freelance est une décision plébiscitée par un nombre croissant de travailleurs. Alors, faut-il passer le cap ? On vous donne quelques éléments de réponse.

Faire le choix de la flexibilité

 

On compte aujourd'hui près de 3,2 millions de freelance en France, selon une étude de Statista. Un chiffre qui n'a cessé d'augmenter ces dernières années, avec près de 110 % de nouveaux indépendants en dix ans. Devenir freelance signifie souvent faire le choix de la flexibilité. Sélection des clients, diversité des missions, développement de son réseau professionnel... Le travailleur indépendant a la possibilité de s'immerger dans différentes sociétés sans faire partie des effectifs. Il est son propre patron. À la clé : la possibilité d'acquérir de l'expérience et de diversifier ses contacts. Mais l'un des grands avantages reste la possibilité d'être maître de son organisation et de gérer son temps de travail de manière autonome. En effet, pour le freelance, la flexibilité des horaires est l'un des éléments essentiels à une meilleure gestion de l'équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Il peut s'organiser comme il le souhaite, par exemple en gardant ses mercredis après-midi libres s'il a des enfants. Un critère de plus en plus recherché par les jeunes générations, surtout depuis la crise sanitaire que le pays vient de traverser.

 

Profiter d'avantages financiers

 

Travailler en freelance permet d'augmenter ses revenus nets, à condition toutefois de remplir son carnet de commandes et de diversifier le plus possible ses collaborations. Le freelance détermine ses tarifs, estimant ainsi au plus juste la valeur ajoutée de son savoir-faire. Il peut aussi décider de faire évoluer ses prix au fur et à mesure de l'expérience accumulée, sans avoir à attendre qu'on accepte de lui octroyer une augmentation. Devenir freelance permet aussi, contrairement à un salarié et en fonction du statut juridique choisi, de déduire certaines de ses dépenses professionnelles. Par exemple, les frais de repas ou de déplacements peuvent être considérés comme des charges et donc déduites du résultat. Cela permettra au freelance d'être imposé uniquement sur ses bénéfices réellement dégagés.

 

Adopter meilleure productivité

 

Entre le travail indépendant et le travail salarié, les enjeux diffèrent profondément. Le salarié accomplit les tâches demandées par ses supérieurs, sans forcément prendre la mesure des répercussions de son travail sur la santé financière de l'entreprise. Le freelance, lui, doit élargir ses compétences, sceller de nouvelles collaborations et être au fait des nouveautés. Il lui faut trouver des solutions pour être efficace et réactif et s'efforcer d'atteindre une productivité optimale, avec pour objectif de « rester dans la course » et de se rendre indispensable. Pour ce faire, de nombreux outils sont aujourd'hui à sa disposition. Certaines applications novatrices permettent par exemple d'optimiser certaines tâches et d'organiser au mieux son emploi du temps. Par exemple l’application HootSuite, pour planifier ses publications sur les réseaux sociaux, ou encore l'application Hours, pour mesurer sa productivité générale. Devenir freelance va de pair avec une capacité d'organisation rodée. N'oubliez néanmoins pas que choisir d'être indépendant vous conduira à travailler très souvent seul. Se lancer exige donc une vraie autonomie et un stress de conserver ses collaborations qu'il vous faudra gérer.

 

Développer et enrichir ses compétences

 

Devenir indépendant, c'est bien sûr être polyvalent mais surtout apprendre de nouvelles choses et se former sur la durée. Là où l'entreprise cantonne les salariés à certaines tâches dans un champ de compétences, le freelance, lui, peut être amené à tout faire par lui-même. Résultat : la découverte de nouveaux savoir-faire et la capacité à gérer des projets dans leur globalité. Aujourd'hui, vous pouvez acquérir de nombreuses compétences par vos propres moyens, grâce notamment aux données disponibles sur le web. Créer son site Internet, manier Photoshop pour du graphisme simple, gérer les réseaux sociaux... Apprendre à maîtriser ces outils enrichit votre profil, dans l'optique de devenir freelance. Ces connaissances nouvelles sont aussi les clés d'un quotidien moins monotone qui séduira ceux qui cherchent à fuir la routine tant redoutée du fameux « métro boulot dodo » !

 

Profiter d'un statut qui se sécurise peu à peu

 

Certains avantages du salariat tendent à arriver chez les indépendants. Les freelances étant de plus en plus nombreux, de nouvelles initiatives voient le jour permettant de faciliter la vie de ces travailleurs. Espaces de co-working, mutuelles adaptées, groupes d'entraide... La complémentaire santé Wemind, par exemple, offre aux indépendants et aux freelances les avantages des grands groupes : mutuelle, maintien des revenus, RC Pro et ou encore comité d’entreprise. Le freelancing englobe toutefois des statuts différents et le choix de sa forme juridique déterminera les offres dont vous pourrez bénéficier. Parmi eux, la micro-entreprise, la société unipersonnelle, la coopérative d'entreprise, la maison des artistes pour les métiers créatifs ou encore le portage salarial. Cette dernière option vous conférera un statut de salarié « porté », avec les bénéfices d'une protection sociale et d'un accompagnement administratif et juridique au quotidien. Une option à envisager, donc, pour ceux qui souhaiteraient devenir freelance tout en restant protégé !